«Sex workers rights = human rights». C’est ce que revendiquent les travailleuses du sexe. Elles étaient dans les rues de la capitale ce matin. En compagnie de membres d’ONG notamment, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux travailleurs du sexe, observée ce 17 décembre.

Pour Shameema Boyroo de Parapli Rouz, il est temps d’en finir avec les discriminations et les violences faites aux travailleuses du sexe, qu’elles soient physiques ou verbales.

Invité lors de cette marche, le ministre de la Justice Maneesh Gobin avait confirmé sa présence à la marche mais n’était finalement pas présent car souffrant. Il assure cependant «soutenir pleinement la cause». Son collègue au Tourisme, Anil Gayan, était en revanche au jardin de la Compagnie, lieu de ralliement. Mais pris par d’autres engagements, il n’a pu participer à la marche.

Autre grand absent : le Commissaire de police. Le Police Press Office explique que Mario Nobin a «beaucoup à son agenda», surtout en cette période de fin d’année.