Il s’appelle Sam. Et cet enfant nous fait découvrir ses amis ainsi que leur culture et religion. C’est sur ce principe que s’esquissent, au fil des pages des Religions à l’île Maurice, les principaux préceptes de neuf grandes religions. Un ouvrage illustré destiné principalement aux enfants, mais qui n’exclut en aucun cas les adultes.

Le langage est clair, accessible même pour un jeune public. La narration de chaque principale fête par Sam est suivie de quelques pages dites « documentaires ». Celles-ci viennent illustrer, dans les grandes lignes, les célébrations les plus importantes ou encore le livre sacré pour telle ou telle foi.

Cet album, édité par les Editions Vizavi, est signé par Fabienne Jonca. Catalane d’origine, l’auteure a édité ce livre à La Réunion, où elle vit, en 2010. L’adapter au contexte mauricien a été très riche, d’autant qu’elle a « beaucoup dialogué avec le Conseil des religions ». Celui-ci a d’ailleurs validé l’ensemble du travail. « C’est l’ignorance qui engendre la peur, souligne Fabienne Jonca, et qui fait que l’on se méfie de l’autre. » Avec Les religions à l’île Maurice, elle souhaite que chacun puisse apprendre à mieux connaître l’autre, sa foi, et ainsi à mieux vivre ensemble.

Le Père Philippe Goupille, qui préside le Conseil des religions, la rejoint entièrement dans ses propos. Violences et conflits naissent de nos peurs, dit-il. Pour les éviter, pour « exorciser la peur », on doit « connaître la religion de l’autre, les richesses, les valeurs de l’autre ». C’est ainsi que l’on pourra bâtir un pays « plus convivial, plus fraternel ». Le Conseil envisage ainsi de recommander l’introduction de cet ouvrage dans les écoles.

Les religions de l’île Maurice est disponible en format cartonné à Rs 590 en librairie et supermarché. Le livre en couverture souple est à Rs 300, sur commande auprès des Editions Vizavi.

Photo : Pascale Siew, directrice des Editions Vizavi, Père Philippe Goupille, président du Conseil des religions, et Fabienne Jonca, auteure du livre illustré ‘Les religions à l’île Maurice’ lors du lancement de l’adaptation mauricienne.

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