Les assurances du Haut-commissariat de l’Inde et des autorités mauriciennes n’y font rien. La présence de ressortissants indiens sur Agalega est vue avec circonspection, voire méfiance. Cette fois-ci, c’est l’Association socioculturelle rastafari qui s’interroge sur un éventuel «accaparement». Relevant notamment la présence de militaires sur l’archipel et dans la zone économique exclusive de Maurice.

Du côté du ministère des Collectivités locales et des îles éparses, on insiste qu’il n’a jamais été question de «colonialisme» par l’Inde, comme le suggère l’Association socioculturelle rastafari, ni de construire une base militaire. La présence des Indiens sur Agaléga s’explique par le début des travaux de la piste d’atterrissage et de la jetée sur l’île du Nord. Ces travaux profiteront aux habitants car ils résoudront les problèmes d’accès sur l’île, précise-t-on.

L’Association socioculturelle rastafari était face à la presse, ce jeudi 29 janvier, au centre Marie Reine de la Paix à Port-Louis. Le président Julien Christine a livré les détails du pèlerinage annuel organisé au Morne, le 1er février, à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Tandis que José Rose a dénoncé les «injustices» auxquels les descendants d’esclaves africains et malgaches, soit la communauté créole, sont encore sujets. Citant notamment le rapport de Maurice devant le comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale, en août 2018.

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