Des macaques de Maurice ont servi de cobayes dans les recherches sur l’immunothérapie, un type de traitement du cancer qui permet au système immunitaire de combattre la maladie. Ces recherches ont permis à James Allison et Tasuku Honjo de gagner le prix Nobel de médecine en 2018. C’est ce qu’a déclaré la Dr Cindy Buckmaster, présidente de l’association Americans for Medical Progress.

L’experte en recherche biomédicale sur les animaux, s’est adressée à la presse le mardi 12 février, à l’hôtel Labourdonnais. Dr Buckmaster est à Maurice depuis deux semaines pour évaluer, à titre personnel, les conditions de vie des macaques auprès des compagnies affiliées à la Cyno Breeders Association.

Maurice est le deuxième plus gros exportateur de macaques à longue queue dans le monde après la Chine. Plus de 7 000 individus de cette espèce de singes sont envoyés chaque année dans divers pays, dont l’Amérique et certains pays européens pour des tests médicaux.

Plusieurs chercheurs s’appuient sur les macaques mauriciens pour les tests scientifiques. Pourquoi ? Ces primates ne sont pas porteurs de maladies comme l’herpès B qui pourraient compromettre les résultats des recherches, explique l’experte américaine.

Cindy Buckmaster, présidente également de la Texas Society for Biomedical Research, assure que le traitement des animaux est hautement règlementé par des agences internes et externes aux Etats-Unis et en Europe. Les scientifiques font tout pour s’assurer de la qualité de la vie des animaux, dit-elle. Un animal stressé et maltraité, explique la scientifique, risque de fausser les résultats.

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