Ils devraient être quelque 1,34 million de touristes à visiter Maurice en 2017. Si le nombre d’arrivées comparé à l’année dernière (plus d’1,2 million) est en hausse, la croissance connaît toutefois un ralentissement. Celle-ci devrait se situer entre 5% et 6%, confirme Anil Gayan. Une performance que le ministre du Tourisme attribue, en partie, à la rénovation de dix hôtels cette année, ce qui a entraîné une baisse dans le nombre de chambres disponibles.

Les recettes touristiques pour cette année dépasseront les Rs 58 milliards et même Rs 61 milliards l’an prochain.

L’Europe reste le marché le plus important avec 60% des arrivées touristiques. Et malgré le Brexit, le Royaume-Uni affiche une bonne performance avec 10% des arrivées. L’Allemagne et la Russie affichent le même taux.

Le marché français affiche, en revanche, un maigre taux de croissance : 1%. Une contre-performance que Gayan explique par la présence de compagnies low-cost qui assurent la liaison Paris-Réunion mais aussi par la baisse dans les sièges d’avion à destination de Maurice.

L’un des marchés sur lesquels Maurice compte apporter des efforts soutenus est l’Inde. Un marché porteur à exploiter surtout en basse saison, de mai à septembre, explique le ministre du Tourisme. Le pays continuera de maintenir une présence sur un marché «aussi important» que la Chine.

«Le marché arabe montre enfin des signes de santé», constate Gayan. Une campagne de promotion est d’ailleurs envisagée, début 2018, dans les principales villes d’Arabie saoudite.

Sur le plan local, le tourisme religieux est un créneau à développer, indique le ministre. Qui rappelle cependant que le manque de personnel qualifié risque d’être une contrainte avec laquelle il faudra composer. Qui insiste qu’«il faut tout faire pour attirer les jeunes» vers le secteur touristique.

L’appel d’offres pour la mise en place d’une plateforme en ligne pour les taxis d’hôtels a été lancé.

La polémique entourant Pelangi Resorts

Commentant la polémique sur le projet hôtelier à Pomponnette, Gayan affirme que celui-ci respecte les normes du plan directeur qui date du début des années 2000. Aucun projet hôtelier, affirme le ministre, n’obtient de permis s’il ne respecte pas les normes environnementales.

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