Une période moratoire de trois ou quatre ans. C’est ce que réclame le syndicat des enseignants des collèges privés avant l’obligation d’un minimum de cinq «credits» aux examens du «School Certificate» pour passer en Grade 12.

Les délégués des éducateurs soulignent ne pas s’opposer à cette mesure en vigueur à partir de cette année. Mais il aurait fallu prendre le temps de mettre sur pied d’autres écoles polytechniques, suggère Munsoo Kurrimboccus. Offrant ainsi une alternative aux «milliers» jeunes de 16 ans qui ne satisfont pas aux critères pour la suite de leurs études dans la filière académique classique.

Le danger actuel est que les enfants de familles aisées pourront poursuivre leur scolarité dans des établissements privés et payants. Alors que ceux aux moyens plus modestes seront «laissés sur la touche», s’inquiète le porte-parole.

L’UPSEE espère ainsi que la ministre de l’Education Leela Devi Dookun-Luchoomun sera à l’écoute. Et qu’elle sera également sensible aux requêtes de souplesse vis-à-vis des collégiens n’ayant obtenu que quatre «credits».

Ces jeunes peuvent étudier deux matières principales pour leurs «‘A’ Levels», comme cela s’est fait dans le passé, déclare Munsoo Kurrimboccus.

Facebook Comments