Le bureau du Commissaire électoral aurait pu effectuer certains changements au présent système bien que le texte de loi sur la réforme électorale ne soit pas passé au vote. L’affirmation vient de Sylvio Michel, qui a tiré à boulets rouges sur le Commissaire électoral, le vendredi 22 novembre. Le leader des Verts fraternels tient ainsi Irfan Rahman pour responsable des inégalités dans la taille des circonscriptions. Et estime qu’il faudrait revoir les attributions du poste qu’il occupe. «Le Commissaire électoral est plus puissant que le Premier ministre», s’est insurgé Sylvio Michel.

Autre sujet abordé : la déclaration des dépenses effectuées par les candidats et les partis durant la récente campagne électorale. Sylvio Michel ne compte pas soumettre les siennes. L’amende qu’il risque, souligne l’ancien ministre, est modique : Rs 1 000. Le parti a, en revanche, révélé le montant des sommes décaissées, doit environ Rs 305 000.

Daniella Police-Michel estime qu’il faudrait questionner les partis traditionnels sur le montant réel des sommes qu’ils ont brassées durant le mois écoulé et celui qu’ils vont déclarer. Il faudrait aussi savoir si leurs candidats ont dû «met enn lanvlop lor latab» pour obtenir une investiture. La membre des Verts fraternels s’interroge également sur les contributions des firmes privées.

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