Des histoires de femmes, de tous âges – même d’enfant. Des histoires qui nous concernent toutes et tous. Qui auraient pu nous arriver. Mais que nous n’aurions sans doute pas racontées. En tout cas, pas à tous. Parce qu’elles parlent des femmes et de l’intime. C’est à cela et plus que trois comédiennes, et trois invitées surprise – une pour chaque représentation – nous donneront à voir, en février prochain, dans la production mauricienne des Monologues du vagin. La mise en scène est assurée par Maëva Veerapen.

« Kokiy, pixidou, zouzou mamzel, salle des fêtes… » Parce qu’à Maurice, on n’utilise pas le terme « vagin » pour désigner cette partie de l’anatomie féminine, l’équipe de Latrup Satini a démarré sa conférence de presse, ce mercredi, avec une distribution de… chouchous. Chaque légume étiqueté du petit nom que l’une ou l’autre personne lui donne ici.

Des petits noms tirée d’une liste contribuée par des membres du public et à laquelle on peut contribuer sur la page Facebook dédiée aux Monologues du vagin. Il y aura également un concours sur la page où chacun pourra venir dire, dans un texte court, ce que son vagin aurait raconté s’il pouvait parler.

Les représentations sont prévues le 14 février au Centre Equilibre (Trianon), le 21 au Baz’art (Beau-Vallon) et le 28 au restaurant Le Off (Pointe-aux-Canonniers). Les recettes iront à l’association Morisyen San Frontyer pour son projet d’aide aux femmes de Baie-du-Tombeau. Billets disponibles sur le Rezo Otayo à Rs 350.

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