Aucune sanction contre Kalyan Tarolah. Ainsi en a décidé la Speaker Maya Hanoomanjee. Celle-ci a indiqué que la «privilege complaint» soulevée par Reza Uteem contre Kalyan Tarolah «cannot be entertained». En expliquant que le député du MMM aurait dû saisir son bureau dès octobre 2017 ou à cette période, à l’époque où les échanges vidéo indécents entre le parlementaire MSM et Latchmee Devi Adeen ont défrayé la chronique.

Reza Uteem, a souligné la Speaker, ne peut pas affirmer aujourd’hui qu’il a eu vent du comportement de l’élu de Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est le 28 novembre, par le biais du communiqué du Directeur des poursuites publiques.

L’affaire Tarolah ne peut pas non plus être référée au bureau du Directeur des poursuites publiques pour des poursuites, soutient la Speaker en invoquant le Standing Order 74. «Les procédures n’ont pas été suivies», a affirmé Maya Hanoomanjee.

Celle-ci a coupé court aux protestations de Reza Uteem. Celui-ci a fait valoir qu’il n’a été au courant du «privilege complaint» que le 30 novembre, lors que le DPP a rendu ses conclusions. (la suite plus bas)

«There is no point of order. My ruling is final», a maintenu Hanoomanjee face à Uteem et à Alan Ganoo, président du Mouvement patriotique. En leur suggérant de déposer une motion «si vous n’êtes pas contents».

Hanoomanjee a cependant dit son «indignation» devant le comportement «dégradant, indigne et dégradant» de Kalyan Tarolah. Que ce soit à cause de la photo qui le montrait dormant profondément dans l’hémicycle ou de la vidéo indécente filmée au Parlement.

La présidente de l’Assemblée nationale a rappelé longuement que l’affaire a éclaté en octobre de l’année dernière, que Reza Uteem a lui-même soulevé la question dans l’hémicycle en novembre 2017 et 2018. Et que son camarade de parti Rajesh Bhagwan avait aussi déposé une motion. Elle n’a hélas pas été discutée en décembre 2017 car le député de Beau-Bassin/Petite-Rivière était absent et personne d’autre ne l’a soutenue à sa place.

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