Nando Bodha ne le répétera jamais assez : « la solution, c’est l’éducation » si l’on veut réduire le nombre d’accidents de la route.

Outre l’aspect éducatif, la santé mais aussi l’environnement sont des axes majeurs, explique le ministre des Infrastructures publiques à l’issue des deux jours d’atelier consultatif sur la sécurité routière. Les services de soins doivent pouvoir intervenir rapidement en cas d’accident. Tandis que les transports publics intégreront des autobus électriques ou roulant au gaz naturel.

L’important, toutefois, reste l’implication de chacun dans une politique nationale. Et l’atelier, tous s’accordent à le dire, est une formidable démarche pour rassembler et fédérer les différents stakeholders. Le ministre Bodha se dit d’ailleurs « heureux que nous ayons pu créer une synergie ».

La coordination de tous, tant au niveau individuel que collectif, est nécessaire « pour parvenir à réduire le nombre et la gravité des accidents, relève Raymond Daniel, Road Safety Coordinator national.

Maurice, note le Dr Charles Mercier-Guyon, directeur du Centre d’études et de recherche en médecine du trafic situé à Annecy, « n’est pas si mauvaise élève » en termes de mortalité routière. Il salue la « capacité exceptionnelle » de notre police, souligne la qualité du Forensic Science Laboratory. Il note cependant l’absence de « procédures claires » et réglementées qui « permettent d’être efficace et de prévenir la récidive ».

L’expert en matière de sécurité routière a également émis quelques suggestions. Comme celle de mettre en place, progressivement, une « procédure de contrôle médical de conduite ». Celle-ci s’adresserait, par exemple, aux chauffeurs professionnels qui seraient alors soumis à une visite médicale de manière régulière. Elle concernerait également ceux frappés d’un retrait du permis pour cause d’alcool au volant.

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