La centrale syndicale s’inquiète des répercussions du limogeage de Megh Pillay sur les accords collectifs en cours de négociation pour différentes catégories d’employés. Soit les ingénieurs et le personnel de cabine d’Air Mauritius, ainsi que la filiale Airmate.

La Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) entend aussi dénoncer les agissements de certains chefs de département d’Air Mauritius.

L’un deux aurait harcelé une quinzaine d’employées, selon Reeaz Chuttoo, secrétaire général du syndicat. Comment ? En menaçant de les faire transférer parce qu’elles ont pris du poids, et de poursuites si elles le dénoncent. « Nous montons un dossier contre lui », assure Reeaz Chuttoo.

Un autre responsable, ajoute Jane Ragoo, présidente de la CTSP, envisage de réduire le nombre de personnel de cabine en service en cette période de fin d’année. Or, dit-elle, c’est une période qui voit la charge de travail augmenter.

La résiliation du contrat de Megh Pillay en tant que CEO, fait valoir la CTSP, vient mettre en suspens ces discussions qui durent depuis des mois. Deux ans dans le cas d’Airmate, précise Jane Ragoo.

Le syndicat avait, il y a une dizaine de jours, écrit au CEO et au président du conseil d’administration, réclamant une rencontre pour discuter des problèmes évoqués par les employés. Cette requête, explique Jane Ragoo, est restée lettre morte jusqu’ici.

La CTSP propose la mise sur pied d’une table-ronde où discuter de et trouver des solutions « durables » à « tous les problèmes » rencontrés chez Air Mauritius.

Si la rencontre n’a pas lieu, une manifestation devant les locaux d’Air Mauritius n’est pas à écarter, prévient Jane Ragoo.

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