La presse se pose en contre-pouvoir mais les journalistes subissent des pressions dans leurs rédactions et voient certains de leurs droits bafoués. Tel est le constat de la Confédération des travails du secteur privé.

Le syndicat appelle les gens de presse à se syndiquer cela afin de pouvoir, de manière collective, entamer des négociations sectorielles avec leurs employeurs.

Cela permettra, dit Reeaz Chuttoo, d’améliorer l’environnement de travail, où certains subissent des brimades. Mais aussi de revoir les salaires et conditions de travail des quelque 400 journalistes que compte la profession.

Le regroupement syndical dénonce ainsi un groupe de presse qui inclut, dans le contrat de ses jeunes recrues, une clause de non-concurrence assortie d’une somme à rembourser en cas de départ non agréé par les deux parties. Ce qui, insiste Chuttoo, est «anticonstitutionnel».

La CTSP compte d’ailleurs saisir le ministère du Travail à ce propos.

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