Rien n’est permanent en ce monde. «Nous devons cultiver l’humilité, en particulier quand nous avons gagné», a conseillé Mahend Gungapersad à Ismaël Rawoo. Intervenant après l’élu de Rivière-des-Anguilles/Souillac, qui a lancé une salve de critiques contre le Parti travailliste et en particulier son leader Navin Ramgoolam, l’ancien recteur a eu une touche d’humour. Rappelant au membre du Muvman Liberater qu’Anil Gayan, pourtant l’un des dirigeants du parti «kare-kare», n’a pas obtenu d’investiture aux dernières législatives.

Le respect et un comportement de gentleman doivent pouvoir être observés des deux côtés de l’hémicycle, soutient l’élu de Grand-Baie/Poudre-d’Or. Du reste, Gungapersad s’engage à «faire des critiques constructives» mais «aucun coup bas». Il a ainsi donné l’exemple, lors du premier jour de débats sur le discours programme le lundi 3 février, en suggérant une série de réformes éducatives à initier «au plus tôt».

Curriculum, méthodes d’enseignement et d’apprentissage, enseignement des langues (en particulier de l’anglais), entre autres, sont à revoir, affirme celui qui a été enseignant durant des années. Tout comme il est «essentiel de rendre les recteurs autonomes».

Estimant que le gouvernement devrait revoir sa copie sur l’obligation d’obtenir au moins cinq «credits» aux examens du School Certificate, Gungapersad a également plaidé en faveur d’une nouvelle approche de la formation technique. En Allemagne, par exemple, les jeunes se tournent vers cette filière «par choix», et non «parce qu’ils sont en échec».

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