Les forêts d’Amazonie sont connues comme les poumons de la Terre. En réalité, ce titre revient aux océans, qui produisent plus de 50% de l’oxygène grâce à l’action de phytoplanctons. Mais zones côtières et en haute mer sont menacées par l’action humaine et la pollution, rappelle les jeunes activistes de Friday for Future.

Ils étaient une poignée de jeunes du mouvement Fridays for future à se mobiliser le vendredi 7 juin au jardin de la Compagnie, comme chaque mois depuis mars et l’appel de la Suédoise Greta Thunberg, en marge de la journée mondiale des océans.

Maurice figure parmi les 20 pays les plus à risque de catastrophes dues au changement climatique, selon le «World Risk Reports». Depuis cinq ans, l’Etat a accentué ses efforts pour promouvoir l’économie bleue.

Des travaux sont en cours pour limiter l’érosion des plages, la culture de corail est encouragée pour lutter contre le blanchissement des récifs de même que celle de l’aquaculture, considérée comme un moyen durable d’obtenir des produits de la mer destinés à la consommation. Des règlements ont été récemment adoptés pour lutter contre la pollution en mer causée par les navires. Mais il reste encore beaucoup à faire pour préserver les espaces marins et leurs écosystèmes. D’autant que des études internationales ont démontré que la présence de microplastiques dans l’organisme de poissons et d’autres créatures marines, y compris à de grandes profondeurs.

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