Maurice vient de renouveler son engagement envers le Fonds de solidarité africain (FSA). Port-Louis y contribuera Rs 150 millions, somme due depuis une révision de l’accord en 2008. Soit quand la part de capital de Maurice est passée de Rs 92 millions à Rs 264 millions. Le paiement sera effectué en deux tranches égales, étalées sur les années financières 2019-2020 et 2020-2021, a indiqué le Premier ministre au Parlement, cette semaine.
Pravind Jugnauth a précisé, suite à l’interpellation de Reza Uteem, que le pays doit honorer cet engagement financier au risque d’être perçu comme n’étant pas solidaire. «Il est pertinent de noter que le Sénégal et la Côte d’Ivoire, où Maurice établit des zones économiques spéciales, font partie des 14 Etats membres du FSA», a déclaré le chef du gouvernement et ministre des Finances, le 13 août.
A travers le FSA, Maurice a bénéficié d’une aide de Rs 24 millions en termes de subsides d’intérêts sur des emprunts contractés pour la construction du «Bulk Sugar Terminal», à Port-Louis, et de 944 logements sociaux.
En 2017 et 2018, la FSA a signé des accords avec la Banque de développement de Maurice (DBM), la MauBank, le Mauritius Africa Fund (MAF) et le groupe SBM. La DBM bénéficie d’une garantie de partage des risques d’un montant de Rs 350 millions destinés aux petites et moyennes entreprises.
La MauBank et le FSA gérent un fonds commun doté d’un montant initial de Rs 200 millions. Il sert à financier des projets d’agriculture, d’élevage, de pêche et d’aquaculture.
Le FSA participera aux véhicules financiers par rapport au projet du MAF sur le continent. Le fonds également les projets de partenariat public-privé du MAF dans les zones économiques specials mises sur pied par Maurice en Afrique.
Tandis qu’avec le groupe SBM, le FSA compte participer à ses véhicules financiers existants et futurs.