Des contributions en argent plafonnées. Et la régulation des dons en nature («in kind»). Ce sont là deux des quatre principales suggestions de Business Mauritius (BM) au gouvernement dans le cadre du projet de loi régissant le financement des partis politiques. Un cadre législatif qui «aurait dû être voté depuis longtemps», estime Cédric de Spéville, président de l’association.

Celle-ci regroupe plus de 1 200 entreprises locales.

Il faut avant toute chose que les partis politiques aient une existence légale, a aussi fait ressortir BM. Et que l’Electoral Supervisory Commission (ESC), que le gouvernement voit comme chien de garde selon les propositions faites par Pravind Jugnauth, soit renforcée, qui ce soit en termes de moyens ou de pouvoirs.

Cédric de Spéville rappelle que les entreprises sont régies depuis 2016 par un code de bonne gouvernance, appliqué par de nombreuses sociétés. Cette loi sur le financement des partis viendra, par conséquent, «boucler la boucle et réconcilier tout cela», conclut-il.

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