Elles ont été informées des risques que pose l’amiante depuis un quart de siècle. 3 113 familles disséminées dans 59 cités ouvrières à travers l’île sont toujours dans l’attente. Elles espèrent que l’Etat va enfin daigner procéder au désamiantage des maisonnettes de la défunte European Development Community (EDC) qui leur ont été allouées entre 1963, après le passage du cyclone Carol, et les années 1980.

Le comité technique mis sur pied par l’Hôtel du gouvernement en 2015 n’ayant toujours pas finalisé ses recommandations, des familles à Rivière-des-Galets et à Cité Sainte-Catherine, Saint-Pierre, parlent de leurs espoirs et de leurs appréhensions. Pour parer au plus pressé, d’autres ont commencé à démolir ces maisonnettes même si elles sont conscientes des dangers auxquels ils s’exposent.

Le syndicaliste Reeaz Chuttoo, qui a été le premier à soulever le problème de l’amiante, a été rejoint dans son combat par le mouvement Lalit. Lequel a réussi à réunir des familles venant d’au moins 45 des 59 cités concernées pour une marche dans les rues de Port-Louis le mois dernier.

Etienne Sinatambou, ministre de la Sécurité sociale et de l’Environnement joue, lui, à l’abonné absent.

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