Maurice a beau commémoré le 185e anniversaire de l’abolition de l’esclavage cette année, cela ne signifie pas pour autant la fin de la servitude forcée, affirme l’Association socioculturelle rastafari. Ses membres estiment que les ouvriers étrangers, en particuliers les Bangladeshis, sont soumis à une forme «d’esclavage moderne».

Certes, ces travailleurs sont moins chers et travaillent plus, dit Julien Christine, président de l’association. «Li pou ale mem tan ki so moter bate», fait-il remarquer. Ce qui explique l’engouement des employeurs pour ce type de main-d’œuvre, poursuit-il.

L’Association socioculturelle rastafari estime, par ailleurs, qu’il faut trouver une stratégie concrète contre la prolifération de drogues synthétiques dans l’île. Selon Julien Christine, l’art et le sport pourraient être des solutions.

L’association a également invité le public à son pèlerinage annuel au village Hall du Morne, à 11 heures le 1er février, pour rallier Trou-Chenille pour une session de prière et la traditionnelle cérémonie de Nyabinghi.

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