Qualifications, expérience, honoraires… Pour qu’un corps parapublic puisse retenir les services de conseils légaux, il devra disposer de ces détails, fait comprendre Roshi Bhadain. La révision des procédures pour le recrutement d’hommes de loi, qui est en cours, servira donc à mettre en place un système plus transparent, explique le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers.

Cette révision s’inscrit dans le cadre des good governance reviews  menées notamment sur l’Information Communication and Technologies Authority. Et suivant la révélation qu’elle a versé Rs 19 millions à Kailash Trilochun pour la reprise d’un dossier.

Roshi Bhadain annonce ainsi la mise en place d’une base de données qui répertoriera les hommes de loi souhaitant proposer leurs services aux corps parapublics.

S’il estime que la tarification appliquée par les hommes de loi ne peut être réglementée, le ministre souligne en revanche que les public bodies dispose d’un budget précis.

A l’issue d’une cérémonie de remise des prix d’un concours organisée par la Financial Services Commission, le ministre des Services financiers a aussi annoncé que le Financial Services Institute lancera, dans quelques semaines, un exercice d’enregistrement.

Les jeunes diplômés ou détenteurs du Higher School Certificate seront invités à s’inscrire s’ils souhaitent être formés par les compagnies de captive insurance, entre autres, et travailler dans le secteur des services financiers.

Les perspectives sont nombreuses, fait valoir Roshi Bhadain, encore plus avec les mesures budgétaires pour attirer les asset managers et les cabinets d’avocats de réputation mondiale.

Les services financiers comptent pour 12,5% du produit intérieur brut, a fait ressortir Roshi Bhadain. Ce secteur a connu une croissance de 5,4% comparé à l’année dernière, a-t-il ajouté.

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