Ce jugement en sa faveur est une « victoire pour la vérité », estime Anil Bachoo. L’ex-ministre des Infrastructures publiques a vu les deux charges provisoires dont il faisait l’objet rayées en Cour de district de Port-Louis, ce lundi 10 octobre.

Depuis novembre 2015, il était provisoirement accusé de « conspiracy » et de « public official using office for gratification ». Cela dans le cadre de contrats alloués par la National Development Unit suite aux inondations de mars 2013.

Ses déboires judiciaires, maintient le cadre du Mauritius Labour Party, sont à mettre sur le compte d’une « vendetta politique », orchestrée pour « [le] détruire et, dans le même temps, le Parti travailliste ».

Raj Pentiah, l’un de ses conseils légaux, souligne pour sa part que les charges ont été rayées suivant l’avis du bureau du Directeur des poursuites publiques en ce sens. L’avocat fait également ressortir que le Parquet a indiqué qu’en se basant sur le dossier de la police, il n’y a pas d’éléments pour envisager des poursuites.

Vit-on dans un Etat policier ? s’interroge de son côté Yatin Varma. Pour qui « les charges provisoires utilisées à des fins politiques » au vu des enquêtes touchant des proches ou membres de l’ancien régime. « Nous mettons le Commissaire de police devant ses responsabilités », déclare l’homme de loi.

Anil Bachoo sera de nouveau en Cour, le 8 novembre prochain. Il devrait cette fois être fixé quant à la poursuite ou non de son procès dans l’affaire Betamax.

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