L’Agence française de développement (AFD) est en pourparlers avec les autorités mauriciennes pour lancer une étude sur des zones de vulnérabilité dans l’île. Les régions telles que Grand-Baie, Pereybère et Port-Louis au nord, Flic-en-Flac et Tamarin à l’ouest, Bel-Ombre et Riambel au sud et Nouvelle-France au centre seront sous la loupe d’experts internationaux. Ce, à travers le programme Adapt’Action qui vise à trouver des solutions aux problèmes d’érosion et des zones inondables.

Intervenant au 2e Forum régional des énergies durables organisé par la Région Réunion et la Commission de l’océan Indien (COI) à travers le programme Energies, ce mardi 9 avril à l’île sœur, le coordinateur régional de l’AFD, Alexandre Lauret, a mis en exergue les problématiques liées à la montée des eaux pour les zones côtières et celles de quartiers résidentiels érigés sur des zones humides.

Basé à Port-Louis depuis quelques mois à peine, il intervenait à la table ronde axée sur la vulnérabilité des Etats insulaires face aux effets du changement climatiques. Il était aux côtés de François Bonnardot, responsable de la direction climatologie à la Direction interrégionale de Météo-France à La Réunion, qui a fait état de l’intensification des cyclones dans cette partie de l’océan Indien.

L’AFD accompagne quinze pays considérés comme les plus vulnérables face au changement climatique. Plus particulièrement en Afrique, au niveau des pays les moins avancés (PMA) et des petits Etats insulaires en développement (PEID). Le projet mauricien est connu comme l’ER2C, soit «Enhancing Resilience to Climate Change in Mauritius» et se décline en trois composantes.

Il s’agit avant tout des études de vulnérabilité sur les six sites considérés comme prioritaires. Les infrastructures diverses telles que les hôtels, restaurants, routes, bâtiments publics qui sont menacés par l’érosion côtière, la submersion marine et les inondations seront identifiées. Ensuite, une assistance technique sera apportée à la Land Drainage Authority (LDA) pour la formulation d’un Master Plan.

Pour terminer, le National Disaster Risk Reduction and Management Centre (NDMRCC) obtiendra un soutien quant à sa gestion des risques de catastrophe.

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