«Le patron de Palmar Ltée, Thierry Lagesse a osé dire à la presse qu’il n’a pas les moyens financiers pour payer ses employés. Avez-vous déjà vu un patron mendier ?» Veena Dholah, la présidente du Centre for Alternative Research and Studies (CARES) est la dernière syndicaliste à critiquer l’homme d’affaires considéré comme l’une des plus grosses fortunes de l’île pour cet entretien dans lequel il tente de se dédouaner pour la mauvaise gestion de son entreprise tout en blâmant l’adoption du salaire minimum.

Veena Dholah prenait la parole le vendredi 8 mars au Rajiv Gandhi Science Centre, à Bell-Village, dans le cadre de la Journée internationale des femmes, et a déploré qu’avec la fermeture des usines de Palmar Ltée, les droits de femmes sont bafoués. «Les choses ont-elles changé ? 600 à 700 personnes, incluant des femmes ont manifesté, car elles n’ont pas été payées», a-t-elle lancé en se référant au mouvement de protestation des licenciés devant le bureau du Premier ministre, à Port-Louis, la veille.

Brigitte Caussy, membre de la Nursing Association, a, de son côté, fait part de sa tristesse que certaines femmes n’arrivent pas à sortir des conditions difficile dans lesquelles elles se trouvent. «Il y a cependant des femmes qui réussissent. Je salue les hommes qui les encouragent à prendre leur destin en mains», se félicite-t-elle tout en reconnaissant que c’est aussi l’éducation qui a contribué a l’amélioration de la condition féminine.

Plusieurs femmes du public ont aussi pris la parole. La légalité des conditions de travail et l’inégalité des salaires dans plusieurs secteurs ont été abordées. Elles ont avoué faire constamment face à des problèmes dans leur vie professionnelle et dans leur vie personnelle. Elles ont aussi fait part de leur parcours professionnel face aux obstacles.

 

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