Ashit Gungah insiste : la hausse des prix de l’essence et du diesel était «inévitable». A cause du déficit grandissant au niveau du Price Stabilisation Account, ainsi que la tendance à la hausse du cours du Brent, notamment due au retrait des Etats-Unis du deal iranien. Pour Maurice, les tractations géopolitiques internationales ont des conséquences lourdes, a fait ressortir le ministre de l’Industrie et du Commerce, d’autant que le pays n’a aucun moyen de peser dans la balance.

Ces circonstances «hors de notre contrôle» auraient pu entraîner des pertes de quelque Rs 600 millions pour la State Trading Corporation pour chaque nouveau chargement de carburant reçu d’ici juin, estime Gungah. Qui s’étonne des critiques à tendance démagogiques de Navin Ramgoolam notamment.

Le ministre rappelle ainsi que c’est l’ancien régime qui a «plumé les consommateurs» : conséquences du «hedging» sur les prix des carburants. Le leader du Parti travailliste affirme que le mécanisme de calcul des prix sera revu s’il revient au pouvoir ? Il ne l’a pas fait quand il était Premier ministre, a rétorqué Gungah, qui juge ce genre de propos «facile».

Le Price Petroleum Mechanism ne devrait pas être revu de sitôt, mais devant la tendance haussière à l’international, devrait se rencontrer plus souvent, indique Gungah.

Qu’en est-il des prélèvements destinés au Build Mauritius Fund et à Maurice Ile durable (qui n’existe plus) ? Le ministre de l’Industrie et du Commerce abordera cela à l’Assemblée nationale, des questions parlementaires y étant consacrées.

Gungah, qui gère également le portefeuille de la Protection des consommateurs, dit qu’il veillera à ce qu’il n’y ait pas de hausse injustifiée de produits et services dans le sillage de celle de l’essence et du diesel.

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