L’auditorium Francis Thomé résonnera, demain mercredi 9 juin, aux rythmes de la musique brésilienne. Flavia Coehlo, l’interprète de Bossa Muffin, y donnera un unique concert. « Je me sens à la maison », confie-t-elle à ION News. « Je retrouve les couleurs du Brésil ici. »

Flavia a foulé le sol mauricien lundi. Conquise d’emblée par le beau temps et surtout par la bonne humeur des Mauriciens, la chanteuse a hâte de leur faire découvrir sa musique. Son récent album, qui s’intitule Mundo Meu, confirme le goût de la chanteuse pour les métissages uniques.

Installée à Paris depuis près de dix ans, c’est pourtant dans son Brésil natal que sa musique est ancrée. Son petit bonhomme de chemin, Flavia Coehlo l’a fait en séduisant le public en mêlant les styles – samba, reggae ou encore hip-hop – avec talent. Car si elle ne renie pas les musiques plus « traditionnelles » de son pays d’origine, type samba ou bossa nova, c’est dans des sons plus contemporains que se déploie l’énergie débordante de cette jeune femme qui chante depuis qu’elle a 14 ans. Abreuvée qu’elle est au baile funk de Nordeste, à Dr Dre, Gilberto Gil et aux sound systems, mais aussi au reggae de Bob Marley ou de Peter Tosh.

Son arrivée en France permet à celle qui dit avoir « grandi comme une vraie Carioca » de replonger, musicalement, vers ses racines africaines. Aujourd’hui, sa couleur musicale s’estampille « bossa muffin », du nom de son premier album qui a su marquer les esprits. Le deuxième, sorti l’année dernière, est, lui, plus éclectique au niveau des sonorités. Mundo Meu empruntant, en effet, à l’afro beat, au bolero ou encore au forró… Sur des textes – en portugais, la trentenaire tient à sa langue maternelle – qui racontent sa vie, ses origines, sa famille, mais aussi son pays le Brésil, où pauvreté, opulence et violence se côtoient. (La suite du texte après la vidéo)

Celle qui a notamment joué dans les rues de Paris tout en jonglant avec des petits boulots a, depuis, bien pris sa revanche. A l’affiche de la salle mythique de l’Olympia l’année dernière, saluée par la presse et le public anglais… Il y a quelques jours, le samedi 6 juin, c’est sur la scène du Salahin, au festival Sakifo à l’île sœur (qu’elle retrouve après trois ans), que Flavia Coehlo met le feu sur scène. Ne se contentant pas d’être au micro, son talent s’exprime aussi à la guitare et à la batterie.

Le concert de la « bomba carioca », organisé par l’agence Immedia, promet d’être explosif. Si vous n’avez pas encore vos billets, hâtez-vous. Il n’en reste pas beaucoup. Seront à ses côtés ce mercredi : Ai Chonville à la batterie. Ainsi que Victor Vagh (claviers), compagnon des premiers jours qui porte aussi la casquette de producteur de la jeune femme.

Billets en vente à Rs 500 et Rs 700 chez Immedia (208.10.30) et sur le Rezo Otayo (466.99.99). 

La soirée démarre à 20h30 au Conservatoire national de musique François Mitterrand, à Quatre-Bornes.

Sources : Le Monde, Télérama, London Evening Standard

Photo (Pierre Marchal via Zinfos974) : Flavia Coehlo lors de son passage à l’édition 2015 du festival Sakifo, à La Réunion.

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