Encore une fois, le leader de l’opposition dit ne pas prendre Navin Ramgoolam « au sérieux » sur la question de la réforme électorale. Paul Bérenger arrive à cette conclusion suite à la déclaration « blabla » de l’Attorney General en Cour suprême aujourd’hui. Après « le temps perdu », Bérenger dit ainsi vouloir faire de l’opposition « kare kare » à la rentrée parlementaire.
Le leader de l’opposition a néanmoins avoué que les ponts n’étaient pas coupés entre lui et Navin Ramgoolam au sujet de la IIe République, allant jusqu’à confirmer que les deux hommes ont discuté de deux formules alternatives à l’élection du président au suffrage universel. Selon Bérenger, ce sont des fuites parues dans la presse qui ont provoqué la colère de Ramgoolam et refait capoter les discussions. Le chef des mauves estime toutefois qu’il « kapav seye » si le Premier ministre revient négocier sérieusement avec lui.