C’est une bonne chose que le Parlement reprenne ses travaux et «nous ne sommes pas contre le fait que tous les députés soient présents». C’est ce dit Paul Bérenger tout en estimant qu’il était nécessaire que tous les leaders des partis de l’opposition soient consultés par le Premier ministre avant l’annonce de la reprise de l’Assemblée nationale, ce 5 mai.
En prévoyant la présence de tous les députés, dans une salle fermée et avec la climatisation, le leader du MMM craint un «risque bien sérieux» aussi bien pour les députés que pour les policiers et le personnel de l’Assemblée nationale. Bérenger remarque ainsi qu’en Grande Bretagne, la présence de cinquante députés est requise au sein de la House of Commons alors que 120 autres participent aux travaux par visioconférence. La chambre basse de la Grande Bretagne compte 650 députés.
Bérenger demande également de nombreuses clarifications par rapport à la manière dont les travaux se dérouleront. Aussi bien sur le temps qui sera imparti pour les questions que la durée des discours et plus généralement la durée de chaque séance parlementaire dans le proche avenir.
Par ailleurs, le chef des mauves dénonce le flou entourant la campagne de dépistage de masse du Covid-19. Rappelant que les tests utilisés ne sont pas homologués par l’Organisation Mondiale de la Santé. Un deuxième test PCR est donc nécessaire pour s’assurer qu’une personne est bien porteuse du nouveau coronavirus.
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