Le gouvernement se bat pour sa survie quelques mois à peine après les législatives. C’est l’avis de Paul Bérenger, leader du MMM, dans le sillage de la «privilege complaint» d’Ivan Collendavelloo, soutenue par le Speaker, à l’effet que l’huissier qui lui a servi la pétition électorale le visant a fauté. Pour autant, «ce n’est pas une raison pour violer la démocratie, faire honte à notre parlement», a poursuivi Bérenger.

Pour le chef des mauves, le Deputy Prime minister craint un nouveau comptage des voix à  Stanley/Rose-Hill (n19). «Li per move kalite», il a très peur, estime Bérenger, élu en tête de liste dans cette circonscription.

Le leader du MMM n’a pas commenté la «privilege complaint» soulevée par Collendavelloo. Le leader de l’opposition Arvin Boolell non plus, sauf pour rappeler que l’affaire est actuellement en Cour suprême. Et que selon lui, l’huissier n’a pas fauté en remettant la notice à Collendavelloo le 2 décembre, avant le début d’une séance parlementaire prévue ce jour-là.

Le Parti travailliste, le MMM et le PMSD ont animé un point de presse commun, le vendredi 28 février, après leur walk-out en solidarité avec Arvin Boolell et Shakeel Mohamed, expulsés par le Speaker.

Facebook Comments