L’option des négociations est préférable pour régler les différends, que ce soit pour les nations ou pour les entreprises, estime Ban Ki-moon. L’arbitrage, dit-il, permet de ne pas encourir de frais ni de pertes additionnels.

Le secrétaire général de l’Organisation des nations unies s’est adressé aux quelque 800 délégués présents au congrès de l’International Council for Commercial Arbitration (ICCA), à la mi-journée ce 9 mai. Il en a profité pour saluer le travail de Maurice et de Salim Moollan, d’ICCA Mauritius, pour la présente conférence ainsi que dans l’élaboration de normes pour plus de transparence dans le processus d’arbitrage.

Ce congrès « promet d’être un tournant dans l’arbitrage relatif aux investissements », soutient Ban Ki-moon. Qui espère « plus d’efficience et de cohérence » dans ce système qui s’appuie sur « plus de 3 000 traités ». Il est important, poursuit le secrétaire général de l’Onu, que d’autres pays africains emboîtent le pas à Maurice.

Un tiers des délégués présents à Pailles, note pour sa part sir Anerood Jugnauth, vient d’Afrique. Si les nations africaines, déclare le Premier ministre, participent beaucoup aux processus d’arbitrage ces dernières années, elles sont toutefois peu représentées. Tandis que les litiges impliquant des parties issues de ces pays sont résolus, pour l’heure, en Europe. Maurice, estime sir Anerood Jugnauth, endosse le rôle de meneur en se positionnant pour être un centre d’arbitrage au niveau de l’Afrique.

Les travaux peuvent être suivis en direct sur le site Web du Mauritius International Finance Centre pendant toute la durée de la conférence.

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