A Maurice, environ 78% des Petites et moyennes entreprises (PME) et start-up mettent un terme à leurs opérations au bout de deux ans. Beaucoup font face à des problèmes de trésorerie et d’encadrements. Ces start-up ont également du mal à trouver des emprunts auprès des banques puisqu’elles ne sont toujours pas profitables.
De ce fait, la meilleure solution pour ces start-up est de ce tourner vers un angel investor ou investisseur providentiel, explique Sanjay Mungur, CEO d’Empretec Mauritius. Il s’exprimait ce vendredi 16 août à l’issue d’un «master class» sur le sujet au Hennessy Park Hotel, à Ebène.
Les investisseurs providentiels permettent aux start-up d’obtenir des fonds en échange de parts dans l’entreprise. L’investisseur échange également ses connaissances en matière de gestion et de stratégie de la compagnie afin qu’elle grandisse ou devienne profitable. Cependant, l’investisseur providentiel ne compte pas devenir propriétaire de l’entreprise, dit Sanjay Mungur. Ce dernier espère revendre ses actions à un prix plus élevé que le prix d’achat.
Le CEO d’Empretec Mauritius compte lancer l’organisation à but non-lucratif Angel Investor of Mauritius (AIM) afin de créer une base d’investisseurs providentiels à Maurice. Le but sera d’aider les start-up mauriciens à grandir et à exporter leurs services.
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