Alors qu’il existe des symptômes proches entre les deux maladies, un premier cas suspect de variole du singe avait été détecté chez un touriste anglais en Grèce. La varicelle lui a finalement été détectée suite à deux examens successifs.

Les examens sérologiques effectués sur un touriste anglais en Grèce, premier cas suspect de variole du singe dans le pays, n’ont pas détecté la maladie, mais la varicelle, a assuré dimanche l’organisme de santé publique. Le touriste anglais, suspecté d’avoir la variole du singe et sa partenaire de voyage avaient été transférés samedi à l’hôpital et mis à l’isolement.

« Le virus du singe n’a pas été détecté après examens sérologiques sur l’homme hospitalisé à l’hôpital Attikon, mais la varicelle a été détectée suite à deux examens successifs », a annoncé dans un communiqué l’organisme de santé publique, qui a précisé qu’il existait « des symptômes proches et des apparitions de lésions cutanées semblables » entre les deux maladies.

Plusieurs pays occidentaux dont la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas. La variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l’animal à l’homme et inversement.

Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes. Il n’existe pas de traitement pour cette maladie qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.

Source : Le Parisien

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