Un virus, un pangolin, un laboratoire chinois… Un tableau qui n’est pas sans rappeler de mauvais souvenirs. Et ce, d’autant que ce virus, cousin du Sars-CoV-2, aurait une létalité bien plus importante. Découvert en 2017 sur des pangolins, ce coronavirus est connu sous le nom de GX_P2V.
Après des manipulations effectuées par des scientifiques de l’Université de technologie chimique de Pékin, il a acquis des mutations génétiques qui lui permettent d’infecter des cellules humaines et des souris transgéniques humanisées. Ces travaux sont présentés dans un article mis en ligne sur le site BioRxiv, et n’ont donc pas encore été relus par la communauté scientifique dans le but d’être publiés dans une revue spécialisée.
« C’est une recherche qui est très préoccupante sur de nombreux points », commente Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS et chef d’équipe réplication virale au laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques (AFMB) à Marseille.
Source : Le Figaro
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