La nécessité d’une approche durable et collaborative est essentielle pour faire avancer le Plan d’action de l’économie circulaire et les mécanismes de financement dans les États insulaires d’Afrique et de l’océan Indien. Tel est au centre des discussions d’un atelier de validation qui s’est ouvert le lundi 27 janvier à Port-Louis. Le chargé de mission de la Commission de l’océan Indien (COI), Raj Mohabeer, a souligné que ces cadres doivent être façonnés par le biais d’un dialogue régional et international pour assurer la participation de toutes les parties prenantes afin de relever les défis uniques auxquels sont confrontées les nations insulaires.
La coordonnatrice résidente des Nations unies pour Maurice et les Seychelles, Lisa Simrique Singh, le représentant de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Nassim Oulmane, la représentante de la Commission de l’Union africaine, Caroline Tagwireyi, et d’autres personnalités étaient également présents à la cérémonie d’ouverture. L’atelier, organisé par la COI en collaboration avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, rassemble 120 participants, dont 70 de l’île Maurice, de La Réunion, des Seychelles, des Comores, de Madagascar, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert et de São Tomé-et-Principe, entre autres. Des représentants d’organisations telles que l’Union européenne, l’Agence française de développement, Business Mauritius et l’Association des fabricants mauriciens participent également à l’atelier.
Raj Mohabeer a souligné la nécessité urgente d’une transition vers le développement durable pour lutter contre la pollution et les déchets. Il a fait référence à la déclaration ministérielle sur l’économie bleue et circulaire, qui renforce l’engagement en faveur de la coopération régionale. Le plan d’action, a-t-il déclaré, vise à surmonter les barrières institutionnelles, financières, techniques et culturelles, en vue de susciter l’innovation et la collaboration pour assurer un avenir durable à la région.