Un atelier national de validation axé sur le rapport d’analyse diagnostique de l’écosystème marin (MEDA), visant à fournir un état complet de l’environnement marin, y compris des informations sur l’environnement, la socio-économie, les menaces et la législation, s’est ouvert, le jeudi 9 juin, à Port-Louis. Le ministre de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, Kavy Ramano, la coordonnatrice résidente des Nations unies, Christine Umutoni, et d’autres personnalités étaient présents à la cérémonie d’ouverture.

Le rapport MEDA a été préparé dans le cadre du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et du projet régional de la Convention de Nairobi sur les grands écosystèmes marins de l’océan Indien occidental, à savoir le Strategic Action Programme, Policy Harmonisation and Institutional Reforms (SAPPHIRE).

Kavy Ramano a exprimé sa gratitude au PNUD et au Secrétariat de la Convention de Nairobi pour leur soutien à Maurice dans le cadre du projet SAPPHIRE pour la préparation du rapport MEDA. Le rapport, a-t-il dit, servira de document de référence et d’outil pour une meilleure compréhension des problèmes environnementaux affectant les écosystèmes côtiers et marins ainsi que pour une prise de décision éclairée basée sur de nouvelles preuves et découvertes scientifiques pour la gestion durable des ressources côtières et marines. Il a appelé à la collaboration régionale en termes de soutien technique et financier pour s’attaquer aux problèmes côtiers et marins et aux effets néfastes du changement climatique de manière holistique.

Le ministre a également évoqué l’engagement du gouvernement en faveur de la protection de l’environnement côtier et marin. Certains d’entre eux sont : un nouveau Plan de gestion intégrée des zones côtières (GIZC) pour Rivière-Noire qui a été récemment préparé et est en cours de finalisation avec l’appui du PNUD/FEM, la préparation de plans GIZC pour Pamplemousses, Rivière-du-Rempart, Flacq, Grand-Port et Savanne soutenus par l’Agence française de développement et la Commission de l’océan Indien et la réhabilitation par le ministère de 25 sites érodés sur une longueur totale d’environ 20 km.

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