« 800 tonnes de fuel se sont échappées de ses réservoirs percés et se sont rapidement propagées à l’intérieur de nos lagons et des zones environnantes. Le mauvais temps a compliqué la propagation et a limité notre capacité à la contenir. » Tels ont été les mots du Premier ministre, Pravind Jugnauth, au sujet du naufrage de MV Wakashio lors de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 28 avril.
Le Premier ministre a également indiqué qu’une grande campagne de nettoyage et d’évaluation générale avait été entreprise. Cette catastrophe, outre les dommages qu’elle a causés à la nature, a également eu un impact négatif sur les moyens de subsistance des pêcheurs et des autres personnes impliquées dans les activités côtières et marines.
« Un deuxième incident naval dans l’océan Indien, au large des côtes du Sri Lanka, quelques semaines plus tard, a mis en évidence la nécessité de mettre en place un système régional robuste de prévention et de gestion des catastrophes, qui puisse être déployé rapidement pour limiter les dommages causés par les marées noires », a expliqué Pravind Jugnauth.
Selon le PM, il est nécessaire de revoir les règles de gouvernance concernant les soutes et les pétroliers. Maurice se trouve sur une voie maritime importante et très fréquentée entre l’Ouest et l’Extrême-Orient et est donc directement concernée. Il a, dans la foulée, lancé un appel à l’Organisation maritime internationale (OMI) pour qu’elle se penche sur ces questions de toute urgence. Pravind Jugnauth a expliqué que les faiblesses du régime actuel de responsabilité et de réglementation pour les marées noires et les catastrophes environnementales doivent être corrigées rapidement.

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