Pour de nombreuses personnes, le déconfinement, même très partiel, est un risque alors que les cas de Covid-19 sont en hausse. La voix de certains parents d’élèves qui prennent part aux examens du NCE et du PSAC s’est, d’ailleurs, élevée pour faire entendre leur crainte pour leurs enfants. Or, le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, a bien fait comprendre qu’« on doit apprendre à vivre avec le virus car il sera là pour longtemps ».

Pour de nombreux opérateurs, on ne peut rester en ‘lockdown’ éternellement. Les affaires souffrent énormément et l’économie à long terme sera en difficulté surtout avec une baisse de la croissance de près de 15 % en 2020, disent-ils. Rajiv Servansingh, observateur politique et économique, explique que le déconfinement partiel qui commence à partir de ce 1er avril est une nécessité. « L’expérience l’année dernière a été utile. Les autorités ont une meilleure maîtrise de la situation », dit-il. Le syndicaliste Ivor Tan Yan, de son côté, explique que « le déconfinement est pour une raison économique. La santé, le bien-être et la vie des Mauriciens semblent passer au second plan ».

Avec les quelque 170 000 personnes déjà vaccinées, soit presque 20 % de la cible pour trouver une immunité collective, un déconfinement partiel rassure, surtout quand les autorités affirment que 800 000 personnes cibles seront vaccinées d’ici les quatre prochains mois. Entre crainte et espoir, les retombées de cette deuxième vague seront très suivies tant au niveau local qu’international.

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