Le Dow Jones perd 1,34%, le S&P-500 1,40% et le Nasdaq 1,57%. Trump interrompt les discussions sur un plan de soutien à l’économie. Les géants du numérique en baisse.
La Bourse de New York a fini mardi en baisse de plus de 1% après avoir nettement basculé dans le rouge à une heure de la clôture à la suite de la décision de Donald Trump de geler les négociations avec ses adversaires démocrates sur un plan de soutien à l’économie américaine face à l’épidémie due au nouveau coronavirus.
Les indices étaient alors en légère progression lorsque le président américain a annoncé que les discussions sur ce plan, espéré par les marchés, étaient interrompues jusqu’à l’élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a pourtant lui-même souligné mardi, avant l’annonce surprise de Donald Trump, l’importance de continuer à apporter des mesures de soutien monétaire et budgétaire à l’économie américaine.
L’indice Dow Jones a finalement cédé 375,88 points (-1,34%) à 27.772,76.
Le S&P-500, plus large, a perdu 47,68 points, soit 1,40%, à 3.360,95, plus de 2% sous son plus haut du jour.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 177,88 points (-1,57%) à 11.154,60 points.
« L’essentiel du rally auquel nous avons assisté au cours de la semaine écoulée en particulier se fondait sur l’espoir d’un plan de soutien supplémentaire », dit Robert Phipps, de Per Stirling Capital Management. « Il y a maintenant beaucoup moins de raison de faire travailler son argent avant l’élection. »
Le Nasdaq, à forte composante technologique, a en outre été pénalisé par les déclarations à Reuters d’un membre républicain du Congrès selon lesquelles le rapport antitrust de la Chambre des représentants des Etats-Unis sur les géants de la technologie contient un « appel à peine voilé à leur démantèlement ».
Parmi les grands groupes directement concernés par ce débat, Apple a perdu 2,87%, Microsoft 2,13%, Amazon 3,1% et Alphabet, la maison mère de Google, 2,15%.
Boeing a chuté de 6,8% après avoir abaissé ses prévisions pour la demande d’avions sur les 20 prochaines années.

Caroline Valetkevitch
(version française Bertrand Boucey)
Source : Reuters/lesechos.fr

Facebook Comments