Le pays a été plongé dans le confinement le 10 mars dernier après une seconde vague de Covid-19 et vit depuis le 1er mai la deuxième phase du déconfinement. « Ce deuxième confinement a été moins significatif et sévère comparé au précédent car le pays était déjà préparé. Nous avons appris de nos erreurs et nous avons acquis plus d’expériences pour l’affronter », déclare, d’emblée, Takesh Lucko, économiste, Avec la distribution plus rapide des WAP, les secteurs clés ont pu regagner le chemin du travail pour assurer la permanence de leurs activités économiques, dit-il. De plus, le ‘Work From Home’ a grandement aidé à la continuité du travail dans divers secteurs privés.

« Il y a eu une décroissance de 14,9 % dans l’économie en 2020. Cependant, selon les économistes et les analystes, il est trop tôt pour affirmer les choses et donner un chiffre exact mais ils estiment une croissance de 3 à 4 % en 2021 », explique Takesh Lucko. Selon ce dernier, des PME sont directement impactées et ont dû passer en Survival Mode. Certaines d’entre elles ont été obligées de revoir le coût de production et ont connu la réduction de personnel et le nombre de jours travaillés. D’autres envisagent carrément de fermer les portes. « Sa bann PME pena le moyen et kapav retrouv zot à mettre la clé sous la porte », dit-il.
L’économiste précise que le tourisme est un secteur clé pour l’économie et qu’un déconfinement international et la réouverture des frontières sont importants. Toutefois il se permet de partager ses craintes personnelles en tant que citoyen et affirme que « kan mo get la sitiasion deor mo ena enn dout. Est-ce que c’est le bon moment ».

S’agissant du taux de chômage Takesh Lucko estime que les chiffres ne grimperont pas comme c’était le cas pour le premier confinement. Car la majorité des chefs d’entreprises se sont adaptés à la situation. L’économiste avance un taux à 11 ou 12 % maximum dans les prochains mois.

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