La vice-Première ministre et ministre de l’Education, de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie, Leela Devi Dookun-Luchoomun, a souligné la nécessité de promouvoir un système scolaire où tous les apprenants, y compris ceux ayant des besoins spéciaux, sont acceptés pour toutes leurs caractéristiques individuelles. Elle s’exprimait, le mercredi 9 novembre, lors du lancement de la première édition d’un symposium sur l’inclusion et les besoins éducatifs spéciaux, organisé par la Special Education Needs Authority (SENA), au Complexe sportif national de Côte-d’Or.

Le symposium de trois jours est axé sur ‘l’harmonisation et la promotion des programmes et politiques en matière d’inclusion et de besoins éducatifs spéciaux’. Le directeur du SENA, Arvin Authelsingh, la présidente du SENA, Savitree Oogarah, les principales parties prenantes du secteur SEN et d’autres personnalités étaient présents.

Leela Devi Dookun-Luchoomun a souligné que l’inclusion ne pouvait être envisagée d’un point de vue étroit et a rappelé que le thème du symposium était conforme à la politique du gouvernement et de son ministère visant à transformer le secteur de l’éducation en un secteur plus inclusif. Elle a également évoqué le programme de réforme de l’éducation, qui est essentiel pour rendre le système éducatif plus équitable, plus inclusif et plus résilient.

Selon la ministre de l’Education, il est nécessaire de veiller à ce que le système éducatif réponde aux besoins des apprenants, quel que soit leur rythme d’apprentissage. Elle a indiqué qu’aujourd’hui, il n’est tout simplement pas acceptable que les apprenants soient obligés de s’adapter aux structures et il est donc important d’avoir un système qui les accueille et qui les accueille clairement étant donné qu’ils ont des besoins divers. « Il est de notre responsabilité de les prendre tous en charge et de leur apporter le soutien nécessaire », a-t-elle souligné.

En ce qui concerne l’approche par les droits, Leela Devi Dookun-Luchoomun a déclaré que l’enfant a le droit d’accéder à une éducation de qualité et pour que cela se concrétise, « nous devons renforcer notre réseau de formation au profit du personnel du secteur SEN comprenant le chef d’établissement, le gestionnaire, les éducateurs et les soignants ». Elle a ajouté que la SENA et l’Institut mauricien de l’éducation s’efforcent de mieux soutenir le personnel du secteur SEN afin d’assurer la prestation d’une éducation de qualité aux apprenants ayant des besoins spéciaux.

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