« Nous sommes bien équipés pour prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter la propagation du virus. » Tels sont les propos du dentiste Sahen Jeebodh qui réagit à la décision du ministre de la Santé de ne pas autoiser les dentistes à exercer par précaution sanitaire. « Depi gramatin monn bizin refiz sink pasian ki pe soufer », dit le dentiste. Il déplore le manque de considération des autorités vis-à-vis des patients qui ne sont pas à l’aise avec les services dentaires offerts dans les hôpitaux.
Une autre dentiste qui a préféré garder l’anonymat souhaite qu’une compensation financière soit allouée aux dentistes qui exercent dans le privé. « Nous comprenons que lorsque l’épidémie est à son apogée, le risque de contamination dans une clinique dentaire par les aérosols et les projections générés lors des procédures dentaires est plus élevé, surtout à ce stade où la campagne de vaccination n’est pas encore terminée. Cependant, nous aurions dû bénéficier d’au moins une compensation financière, étant donné que nous sommes des travailleurs indépendants et que notre vie dépend de notre pratique quotidienne », précise la dentiste.

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