Une pétition. Quatre jours. Plus de cinq millions de signatures. Le Brexit déchaîne les passions au Royaume-Uni et ceux qui s’opposent à son retrait de l’Union européenne (UE) comptent bien se faire entendre. Une pétition lancée fin février pour le démontrer a recueilli plus de 5 millions de signatures ce dimanche 24 mars. Ils étaient quelque 200 000 pétitionnaires mercredi soir, quand la Première ministre Theresa May a fait appel au soutien du peuple pour soutenir le maintien du Brexit.

Elle devient la pétition la plus populaire à avoir été soumise au site Web du gouvernement britannique. La plateforme avait d’ailleurs crashé le jeudi 21 mars à cause du nombre trop important d’internautes.

Les signataires ont afflué en ligne après la marche, le samedi 23 mars à Londres, réclamant un second référendum. Ils étaient plus de 4,4 millions samedi soir

Des centaines de milliers de manifestants – autour d’un million selon les organisateurs, rapporte The Guardian – étaient dans les rues de Londres, le samedi 23 mars, pour réclamer la révocation de l’article 50 du Traité sur l’UE (traité de Lisbonne). Et pour réclamer un «vote du peuple», un nouveau référendum, sur le Brexit. Idée que Theresa May a rejeté régulièrement, et encore la semaine dernière au Parlement britannique et jeudi à Bruxelles, clamant que les citoyens se sont déjà exprimés lors du premier vote en faveur du retrait de l’UE, en 2016.

Le Royaume-Uni a obtenu une extension du délai d’activation de l’article 50 au 22 mai, la veille des élections européennes. A condition que les parlementaires britanniques approuvent durant la semaine qui vient le deal négocié avec l’Europe. Au cas contraire, l’extension sera prolongée au 12 avril. Le Royaume-Uni devra alors indiquer s’il compte présenter des candidats aux élections européennes, indique la BBC. Ce qui sous-entend l’option d’une rallonge plus longue quant à l’activation de l’article 50.

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