« La situation actuelle ne permet pas au pays d’organiser des élections municipales mais cela pourrait se faire une fois que la situation sanitaire s’améliore. » Ce sont les mots du leader de l’opposition qui intervenait lors des débats parlementaires sur le Local Government (Amendment) Bill, le mardi 18 mai. Xavier Luc Duval a pris, pour exemple, les élections villageoises qui ont eu lieu l’an dernier pendant la période pandémique. Par ailleurs, il a proposé des niveaux de classement comme pour les saisons cycloniques pour pouvoir distinguer la gravité de la situation.

Le député Patrick Assirvaden a, de son côté, tenu à préciser que les élections municipales ne sont en aucun cas la priorité de l’opposition mais qu’il est cependant inconcevable de les reporter de deux ans. Par ailleurs, il a conseillé d’utiliser cette période pandémique pour améliorer le système et ne pas priver plus de 400 000 habitants de leur droit de vote. « Il y a des contradictions dans ce que fait et ce que dit le gouvernement », a déclaré le député rouge. Et de rappeler que le gouvernement a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il faudra apprendre à vivre avec le virus et « cela voudrait aussi dire trouver des solutions pour gérer le pays et trouver un meilleur délai pour reprogrammer les élections municipales ».

« If there is a will, there is a way », a, pour sa part, déclaré le député Reza Uteem. Ce dernier a affirmé que 78 pays ont repoussé les élections mais 118 autres ont, eux, tenu des élections nationales. Selon lui, les seules deux raisons pour lesquelles le gouvernement souhaite repousser les élections seraient parce qu’il sait qu’il va les perdre et parce qu’il est un « gouvernement incompétent ».

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