Une réunion consultative pré-budgétaire avec les parties prenantes de la Mauritius Export Association (MEXA) s’est tenue, hier après-midi, dans la salle de conférence du ministère des Finances, de la planification économique et du développement, à Port-Louis, sous la présidence du ministre des Finances, Renganaden Padayachy. Quatre représentants du secteur de l’exportation, notamment le président de la MEXA, Patrice Robert, le vice-président, Arif Currimjee, la directrice, Lilowtee Rajmun-Joosery, et le membre du conseil d’administration, Dominique de Froberville, ont participé à la réunion.
Plusieurs questions et propositions ont été exprimées par chaque représentant. Celles-ci comprennent, entre autres : des mesures de soutien aux entreprises afin de préserver l’emploi grâce à la collaboration entre le secteur public et le secteur privé, l’exploration de nouvelles opportunités, l’expansion de la production locale et la promotion d’un développement durable, inclusif et à long terme afin de maintenir les opportunités de croissance économique.
Le ministre des Finances a rappelé que l’objectif de ces réunions consultatives est d’initier un dialogue social entre les principales parties prenantes afin d’assurer une meilleure planification du prochain budget qui sera présenté. Le but est également d’examiner les recommandations des différentes parties prenantes afin d’améliorer et de consolider le secteur économique qui a été grandement affecté par la pandémie de Covid-19. Les réunions tenues jusqu’à présent ont été très positives.
Renganaden Padayachy a souligné que les entreprises font face à une phase difficile en raison de la crise du Covid-19. Par conséquent, les mesures de soutien aux entreprises seront importantes afin de préserver l’emploi.
Selon le ministre des Finances, le gouvernement devra proposer des mesures exceptionnelles et non conventionnelles, dans ces circonstances exceptionnelles, afin de remettre l’économie sur les rails. Il a souligné que la production locale et la transformation du modèle économique pour répondre aux besoins futurs sont essentielles.
Patrice Robert a, quant à lui, souligné que c’est un moment difficile pour l’industrie d’exportation de Maurice. Il est, ainsi, important de réinventer le secteur avec des mesures audacieuses afin de créer une base plus forte avec plus de diversifications. Il faut aussi identifier les moyens d’attirer de nouvelles industries à travers un développement durable, inclusif et à long terme, a-t-il précisé.
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