Les juristes Jacques Panglose et Yousuf Mohamed ont le droit de contester la réforme électorale jusque devant le Privy Council, admet le leader de l’opposition. Toutefois, Paul Bérenger estime que l’argument qu’ils soulèvent découle d’une mauvaise interprétation de la Constitution. Les deux avocats arguent que la remise en cause du Best Loser System ainsi que la nomination de six membres de l’Assemblée nationale par les principaux leaders politiques ne peuvent être mises en œuvre qu’après l’organisation d’un référendum national.

Durant son point de presse d’hier, le leader des mauves a par ailleurs soulevé deux questions pratiques sur lesquelles l’application de la réforme électorale pourrait buter. Elles concernent la deuxième liste de six personnes à être choisies par les chefs politiques. Selon Bérenger, une solution peut être rapidement trouvée dans les deux cas par le comité chargé de la rédaction du projet de loi sur la réforme électorale. Le panel se réunit aujourd’hui. La rencontre d’hier ayant été renvoyée car Alan Ganoo, un des membres du panel, était souffrant.

 

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