Quelques utilisateurs du réseau social ont définitivement du mal à saisir ce qui peut y être dit ou pas. Dans un statut posté sur Facebook dans la soirée d’hier, une personne a tenu des commentaires sévères à l’égard des fêtes religieuses célébrées dans le pays.

C’est apparemment la participation de la députée travailliste Nita Deerpalsing à la fête Thaipusam Cavadee qui aurait incitée cette facebookeuse à tenir des propos outranciers, allant jusqu’à prôner l’abolition pure et simple de certaines fêtes religieuses.

Comme c’est malheureusement souvent le cas dans ce genre de situation, ce dérapage en a suscité d’autres. Ainsi plusieurs personnes réagissant sur le profil Facebook de cette personne, mais également sur d’autres pages du réseau social, ont appelé à la lyncher pour lui « apprendre une leçon.»

Facebook est un espace de liberté trompeur. Les propos qui y sont tenus peuvent en effet tomber sous le coup du Code Civil, du Code Pénal mais également du Computer Misuse and Cybercrime Act (CMCA) et de l’Information and Communication Technologies (ICT) Act.

Fin octobre, trois jeunes ont ainsi été poursuivis pour avoir contrevenu à l’ICT Act. Ils avaient posté sur Facebook des photos d’eux posant sur des tombes au cimetière de St Jean. Ce qui avait soulevé un tollé. Précédemment, c’est une jeune fille qui a été poursuivie en vertu de la CMCA. Elle avait tenu, toujours sur Facebook, des propos haineux à l’égard d’une confession religieuse largement représentée à Maurice.

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