Un dialogue politique national de deux jours sur l’économie verte dans le cadre du projet SWITCH Africa Green (SAG) visant à faciliter une transition écologique conforme à la vision 2030 de Maurice, s’est ouvert le jeudi 31 mars en présence du ministre de l’Environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, Kavy Ramano, au Hennessy Park Hotel à Ebène.

L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) à Maurice, Vincent Degert, et le coordinateur résident des Nations unies (ONU), le Dr Laurent Musango, étaient également présents pour l’événement qui est une initiative du ministère en collaboration avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’UE.

Dans son allocution, Kavy Ramano a exprimé sa gratitude à l’UE, au PNUE et au Programme des Nations unies pour le développement pour leur aide dans la mise en œuvre réussie du projet SAG à Maurice, qui, selon lui, a joué un rôle fondamental dans la catalyse de l’action vers une économie verte. Grâce au volet Grant Scheme, a-t-il informé, Maurice a bénéficié jusqu’à 2 millions d’euros pour aider les entreprises à adopter des pratiques de production durables et à développer les compétences nécessaires à la création d’éco-entreprises.

Le gouvernement, a-t-il rappelé, a également approuvé le plan de mise en œuvre national comprenant plusieurs recommandations pour des opportunités commerciales vertes dans trois secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture, le tourisme et la fabrication. Compte tenu de la pandémie et de la récente crise géopolitique, a-t-il déclaré, « il est impératif que nous repensions nos fondements économiques, sociaux et environnementaux pour soutenir nos efforts visant à mettre en œuvre les objectifs de développement durable ».

Kavy Ramano a souligné que le dialogue politique fournira un forum aux parties prenantes pour analyser les politiques vertes existantes, identifier les lacunes et formuler des actions politiques vertes appropriées. Il a appelé à davantage d’efforts de collaboration entre les parties prenantes, ajoutant que toute nouvelle stratégie de développement devrait garantir la reprise économique, la sécurité des ressources et la sauvegarde du capital naturel.

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