Le premier d’une série d’ateliers consultatifs sur le projet de loi sur l’adoption, organisé par le ministère de l’Egalité des genres et du bien-être de la famille, a débuté ce lundi matin à La Cannelle, au Domaine Les Pailles. La ministre de tutelle, Kalpana Koonjoo-Shah, était présente à la cérémonie d’ouverture.

Le premier atelier s’adressait aux fonctionnaires du secteur public, invités à donner leur avis sur le projet de loi sur l’adoption, qui permettrait de mettre à jour la législation du pays et de l’aligner sur les meilleures pratiques. Actuellement, la loi sur l’adoption, régie par le code civil mauricien, prévoit trois voies différentes pour l’adoption, à savoir l’adoption simple, l’adoption plénière et la légitimation par adoption. Cela concerne aussi bien l’adoption d’un enfant mauricien par un étranger que l’adoption d’un enfant étranger par un citoyen mauricien.

Il est également à noter que la loi de 1987 sur le Conseil national de l’adoption prévoit la création d’un Conseil national de l’adoption chargé, entre autres, d’enquêter sur toutes les demandes d’adoption de citoyens par des non-ressortissants avant toute demande adressée au juge en chambre et de conseiller la ministre sur toutes les questions relatives aux demandes d’adoption.

Kalpana Koonjoo-Shah a déclaré que tous les enfants méritent d’avoir le droit d’être élevés par des familles qui leur apportent un amour inconditionnel, de l’affection et de la stabilité tout au long de leur vie. Elle a donc souligné l’importance de revoir l’ensemble du processus d’adoption, qu’il s’agisse d’adoption locale ou d’adoption internationale, tout en garantissant l’intérêt supérieur de l’enfant et en s’alignant sur les pratiques standard aux niveaux local et international.

Selon Koonjoo-Shah, le projet de loi, préparé avec le soutien de l’Union européenne, définit l’adoption comme une mesure qui crée un lien de filiation permanent entre l’adopté et les parents adoptifs, et prévoit que l’enfant doit être adopté par un parent proche. « Ce n’est que lorsque toutes les possibilités d’adoption locale ont été épuisées, que l’enfant peut être donné en adoption internationale », a souligné la ministre.

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