Il reste dans la course malgré la peine prononcée à son encontre. L’un des trois candidats à la présidentielle en Tunisie, Ayachi Zammel, a été condamné mercredi 18 septembre à un an et huit mois de prison pour des accusations liées à des falsifications de parrainages mais il reste en lice pour les élections, a indiqué à l’AFP l’un de ses avocats.
Ayachi Zammel, un ancien député et dirigeant d’un petit parti libéral, s’est vu infliger cette peine par le tribunal de première instance de Jendouba, au nord-ouest de Tunis, et son équipe d’avocats « va faire appel », a précisé Abdessatar Messaoudi, président de son comité de défense. La condamnation a été prononcée en l’absence de l’accusé, selon l’avocat qui n’en a pas précisé les motifs.
Selon Me Messaoudi, cette condamnation n’empêche pas Ayachi Zammel d’être candidat au scrutin présidentiel du 6 octobre. « Il reste candidat à la présidentielle, et son équipe va continuer sa campagne électorale », a indiqué l’avocat, assurant que « rien ne peut mettre fin à sa candidature, sauf la mort ». Lors du précédent scrutin de 2019, l’homme d’affaires Nabil Karoui était au second tour alors qu’il se trouvait en prison.
Ayachi Zammel, un industriel inconnu du grand public jusqu’à sa candidature, a été arrêté le 2 septembre, pour des soupçons de faux parrainages dans une affaire pour laquelle le tribunal de Manouba, en banlieue de Tunis, l’avait remis en liberté le 6 septembre. Mais il avait été immédiatement de nouveau arrêté sur instruction du tribunal de Jendouba pour des accusations similaires.
Source : France 24