L’urgence environnementale est l’affaire de tous. Plus d’une cinquantaine d’organisations et entreprises ont répondu à l’appel à projets lancé par le Mauritius Research and Innovation Council (MRIC) pour restaurer la flore et la faune mauriciennes affectées par le déversement d’huiles lourdes causé par le vraquier panaméen MV Wakashio. Une initiative du MRIC qui opère sous l’égide du ministère de la Technologie de l’information, de la communication et de l’innovation, lancée le 21 août dernier. L’objectif est d’identifier des propositions innovantes susceptibles d’améliorer et d’accélérer la réponse du gouvernement et du pays aux défis posés par la marée noire. La date butoir pour la soumission des projets avait été fixé au 25 septembre dernier.

À la suite de cet appel, le MRIC a reçu 56 candidatures. Les projets soumis couvrent un large éventail de domaines tels que le développement de la santé des écosystèmes, la structure des écosystèmes et des communautés ; comprendre les impacts écologiques ; le suivi des déversements d’hydrocarbures ; la restauration des ressources côtières, marines et des zones humides ; la restauration des récifs coralliens et des herbiers marins et les impacts écologiques.
55 % des propositions ont été soumises par des entreprises, 23 % par des Organisations non-gouvernementales et 21 % par des institutions de recherche/universitaires. La prochaine étape désormais est l’évaluation des propositions qui se fera en deux temps, d’abord l’examen administratif et ensuite l’évaluation par un comité technique indépendant. Un exercice qui devra prendre fin d’ici la mi-novembre 2020.

Le MRIC a alloué un fonds de Rs 25 millions et chaque projet qui sera validé pourra être financé à hauteur de Rs 2 millions.

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