Trois personnes piégées par les eaux lors inondations de 2013.

 

Le gouvernement mauricien veut enrôler l’expertise d’un consultant pour étudier le réseau de drains à Port-Louis Centre. Le Conseil des ministres, qui s’est réuni le vendredi 17 janvier, a pris note des progrès de la National Development Unit à ce sujet. Cela dans le cadre des mesures de prévention du risque inondation.

Une meilleure évacuation des eaux pluviales dans la capitale est devenue encore plus pressante après les inondations de mars 2013, qui ont coûté la vie à 11 personnes. Depuis, divers travaux d’aménagement et de réfection de drains ont été effectués, notamment par la National Development Unit, coûtant pas moins de Rs 532 millions.

Une Land Drainage Authority a aussi vu le jour. Elle doit superviser la mise en place d’un plan directeur et élaborer une cartographie des réseaux de drainage à Maurice et Rodrigues. D’où l’acquisition d’un système de «High Resolution Digital Elevation Model and Aerial Imagery».

Au ruisseau du Pouce, à Port-Louis, un capteur sans fil («wireless sensor») valant Rs 14 millions a été installé dans le cadre des mesures de prévention des risques d’inondation. Ce ruisseau en pierres taillées datant de l’ère coloniale française est alimenté par un réseau de canaux construits à la même époque.

Par ailleurs, des amendements à la Local Government Act sanctionne plus sévèrement les constructions sur les rivières et cours d’eau.

Les drains sont nettoyés régulièrement tandis que les campagnes incitant le public à ne pas y jeter leurs ordures – qui causent des obstructions et causent, par conséquent, des débordements – sont fréquentes.

 

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