Photo d’un pirate somalien par Ari Shapiro (via NPR)

 

Après les Seychelles et Maurice, c’est désormais au tour du Kenya d’assumer la présidence du Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes. Le ministre des Affaires étrangères a officiellement passé la main la semaine dernière, à Flic-en-Flac. Nando Bodha en a profité pour évoquer la libération précoce de 19 pirates somaliens, l’année dernière, alors qu’il leur restait encore plus d’une vingtaine d’années de prison à tirer. Pour le chef de la diplomatie mauricienne, le Kenya devra faire face à des tels défis durant son mandat de deux ans, tout en s’assurant que l’effort collectif des dix dernières années ne soit pas compromis.

Le cas des pirates somaliens libérés a, du reste, été l’un des sujets abordés lors de la 22e réunion plénière du Groupe de contact, le 27 février, par les délégués de la soixantaine de pays et d’organisations régionales et internationales qui y ont participé.

Le Groupe de contact est chargé d’élaborer les stratégies nécessaires afin de limiter, voire d’éliminer la piraterie maritime au large des côtes somaliennes, permettant à de nombreuses activités commerciales et économiques entre les îles de l’océan Indien et les Etats africains riverains d’avoir lieu.

 

 

Facebook Comments